CORRESPONDANT DE L’INSTITUT
RÉDACTEUR EN CHEF DU Journal des Économistes
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PRÉFACE
I. – Grandeur de la guerre.
CHAPITRE PREMIER: CAUSE ET OBJET DE LA GUERRE DANS LES TEMPS PRIMITIFS. – LA CHASSE ET LA GUERRE
Les lois naturelles de l’économie des forces et de la concurrence. – Comment elles se sont combinées pour produire le phénomène de la guerre. – Différence entre la chasse et la guerre. – Les profits de la guerre aux espèces concurrentes de l’animalité. – Cause déterminante de la chasse à l’homme. – Les sacrifices humains. – Cause déterminante de la guerre entre les variétés concurrentes de l’espèce humaine. – Profit qu’elle rapportait au vainqueur. – Qu’elle répondait à l’intérêt général et permanent de l’espèce, autrement dit qu’elle était utile.CHAPITRE II: RAISON D’ÊTRE DE LA GUERRE DANS LES SOCIÉTÉS EN VOIE DE CIVILISATION
La capacité de produire, propre à l’espèce humaine. – L’épargne et les progrès qu’elle a suscités dans l’acquisition des moyens de subsistance. – Augmentation de la productivité de l’industrie alimentaire et ses conséquences. – Comment elle a déterminé la fondation des États politiques. – Que la concurrence s’imposait à eux sous sa forme destructive de guerre. – Les deux sortes de luttes qu’ils avaient à soutenir. – Objectif de ces luttes. – Qu’elles impliquaient la nécessité de développer la puissance destructive de l’État, sous la plus efficace des pénalités: l’extermination ou l’asservissement.CHAPITRE III: LA CONSTITUTION D’UN ORGANISME DE COMBAT OU D’UNE ARMÉE
Nécessité vitale qui détermina la création d’un organisme de combat. – Les éléments constitutifs de cet organisme. – Le personnel. – Comment se produit et se conserve la valeur militaire. – Le matériel. – Le commandement, la hiérarchie et la discipline. – L’avance de capital nécessaire à la formation et à la mise en œuvre d’un organisme de combat. – Que cette avance ne peut se produire qu’avec l’auxiliaire de la sécurité et nécessite l’institution d’un gouvernement.CHAPITRE IV: LE GOUVERNEMENT D’UN ÉTAT POLITIQUE
Pourquoi la sécurité ne peut s’établir d’elle-même au sein des sociétés humaines. – Nécessité d’un gouvernement chargé de la produire. – Comment et dans quel but les gouvernements se sont institués à la suite de la conquête et de la fondation des États politiques. – Analogie de la conquête avec les autres entreprises. – Le partage de ses fruits. – Nécessité de conservation qui s’imposaient aux conquérants et aux fondateurs d’États. – Que les gouvernements n’ont en, à l’origine, d’autre objet que d’assurer la sécurité de possession des sociétés conquérantes. – Les trois périodes de la constitution des États politiques. – Que leur transformation a déterminé l’agrandissement de l’aire de la sécurité.CHAPITRE V: LES PRODUITS DE L’EXPLOITATION D’UN ÉTAT POLITIQUE
Que les co-partageants d’un domaine politique tiraient leurs moyens de subsistance du profit du travail et des redevances qu’ils imposaient à la population assujettie. – Que leur intérêt bien entendu les obligeait à modérer leurs exigences et à perfectionner leur régime d’exploitation. – Transformation progressive de ce régime. – Que la politique des propriétaires d’États avait pour objectif l’augmentation de leur puissance et de leur richesse.CHAPITRE VI: LA POLITIQUE ET LA MORALE DE L’ÉTAT DE GUERRE
Les risques auxquels les sociétés propriétaires des États politiques avaient à pourvoir. – L’antagonisme naturel de ces sociétés et les pratiques qu’il nécessitait. – Les alliances politiques. – Pourquoi elles étaient précaires. – Les alliances matrimoniales et les motifs qui déterminaient à les conclures ou à les empêcher. – La morale politique, fondée sur la raison d’État. – Ce qui la différencie de la morale ordinaire. – Que la différence ou même l’opposition de ses pratiques avec celles de la morale ordinaire est déterminée par l’état de guerre. – Qu’elle ne se justifie qu’autant que la guerre est utile, c’est-à-dire conforme à l’intérêt général et permanent de l’espèce.CHAPITRE VII: LES CAUSES DÉTERMINANTES DE LA GUERRE APRÈS LA CONSTITUTION DES ÉTATS POLITIQUES
Cause des invasions des hordes asiatiques en Europe. – Pourquoi elles ont cessé. – Mobiles déterminantes des croisades. – Les guerres des peuples de l’Europe jusqu’à l’époque moderne. – Les guerres de conquête intérieure et extérieure. – Les guerres de succession. – Les guerres de religion. – La lutte du Paganisme et du Christianisme. – La Réforme. – Rôle du mobile économique dans les guerres de religion. – Que ces différentes guerres ont determiné des progrès qui ont enlevé à la guerre sa raison d’être.CHAPITRE VIII: LES PROGRÈS DE L’INDUSTRIE DE LA DESTRUCTION ET LEURS RÉSULTATS
Rôle croissant de l’intelligence dans l’art de la guerre. – Causes qui donnaient la victoire aux hordes de chasseurs et de guerriers dans leurs luttes avec les peuples en voie de civilisation. – Pourquoi ces hordes conquérantes perdaient ensuite leurs qualités guerrières. – Les guerres des Grecs et des Perses. – Causes déterminantes de l’agrandissement, de la décadence et de la chute de l’État romain. – L’origine de l’invention de la poudre. – Pourquoi cette invention a assuré la prépondérance des peuples civilisés dans l’art de la guerre. – Que cette prépondérance est devenue décisive depuis les nouveaux progrès réalisés dans l’armement. – Transformation que ces progrès ont opérée dans les éléments constitutifs de la valeur militaire. – Que ces progrès ont assurés les peuples civilisés contre le risque des invasions barbares et leur ont permis d’envahir a leur tour le domaine des peuples barbares ou arriérés. – Que la sécurité de la civilisation se trouvant ainsi assurée, la guerre a perdu sa raison d’être.CHAPITRE IX: LES PROGRÈS DES INDUSTRIES PRODUCTIVES. – LA GENÈSE DE LA CONCURRENCE INDUSTRIELLE
Récapitulation des causes qui ont fait naître la guerre et des progrès qui lui ont enlevé sa raison d’être. – Qu’elle aurait continué toutefois à être nécessaire si elle n’avait pas été remplacée par une forme supérieure de la concurrence vitale, la concurrence productive. – Genèse de la concurrence productive. – La division du travail et l’échange. – Les obstacles naturels a l’extension de l’échange. – Comment ces obstacles naturels ont été successivement aplanis. – Comment l’extension des marchés de l’échange a developpé et généralisé la concurrence productive. – Qu’elle s’est substituée à la guerre comme véhicule de conservation et de progrès.II. – Décadence de la guerre.
Naissance de l’idée de la paix et décadence de la guerre.
Comment la sécurité s’est produite par l’assujettissement des plus faibles aux forts. – Qu’elle ne pouvait se produire autrement. – Que les producteurs de sécurité n’obtenaient a l’origine que la rétribution nécessaire de leur industrie. – Causes de l’augmentation progressive du prix de la sécurité. – Comment les classes assujetties ont réussi a le limiter. – Lutte entre les classes assujetties et les sociétés propriétaires des États politiques. – Péripéties de cette lutte. – Les révolutions et les guerres d’émancipation, – dans les Pays-Bas, – en Angleterre, – en Amérique. – Situation politique des États civilisés a la veille de la Révolution française. – Décadence de l’état de guerre. – Sa recrudescence provoquée par la subversion prématurée de l’ancien régime en France.CHAPITRE II: CARACTÈRES ÉCONOMIQUES DE L’ANCIEN RÉGIME
Aperçu rétrospectif du mobile auquel obéissaient les propriétaires des États politiques. – En quoi l’intérêt des classes assujetties s’accordait avec celui de la classe propriétaire de l’État, – en quoi il en différait. – Le taux fiscal et la barrière qu’il opposait à l’avidité des propriétaires des États. – Que si l’intérêt immédiat des producteurs de sécurité était en opposition immédiate avec celui des consommateurs, ces deux intérêts s’accordaient dans le temps. – Différence caractéristique de l’ancien régime de la production de la sécurité et de celui des autres branches d’industrie. – Qu’il n’existait aucune relation entres les charges imposées aux sujets et la rétribution des services qui leur étaient fournis. – Que ces services étaient de deux sortes. – Pourquoi les propriétaires d’États s’occupaient de préference de ceux qui concernaient la conservation et l’extension de leur domination. – Causes qui agissaient pour nécessiter la réforme de ce régime. – Comment se posait le problème à résoudre. – Ignorance des données de ce problème à l’époque de la Révolution. – Les deux formes générales de gouvernement du nouveau régime des États politiques.CHAPITRE III: LES CHANGEMENTS OPÉRÉS DANS LA CONSTITUTION DES ÉTATS DEPUIS LA FIN DU XVIIIe SIÈCLE
En quoi le nouveau régime diffère de l’ancien. – L’appropriation de l’État à la nation. – Droits qui en dérivent. – Déclarations et constitutions qui proclament ces droits. – Les deux objectifs visés par les constitutions. – Les droits et les garanties des gouvernés. – Que les constitutions ont effacé à cet égard la distinction entre les classes gouvernantes et les classes gouvernées. – Qu’elles ont établi un lien théorique entre les services de l’État et les charges qui servent à les rétribuer, et déclaré que les charges doivent être proportionnées aux services et réduites au strict nécessaire, mais qu’elles ont laissé subsister l’ancien système d’impôts. – Pourquoi ce double objectif n’a pas été atteint.CHAPITRE IV: LES INTÉRÊTS QUI DÉTERMINENT LA POLITIQUE PACIFIQUE OU BELLIQUEUSE DES GOUVERNEMENTS DES PRINCIPAUX ÉTATS MODERNES
Qu’une nation peut posséder son État, mais non le gouverner. – Que l’État est resté, sous le nouveau régime, ce qu’il était sous l’ancien: une entreprise, et qu’il doit être constitués et gouverné comme une entreprise. – Comment le gouvernement a été organisé dans les États modernes. – Les parties politiques qui ont surgi sous le nouveau régime, quoique les constitutions n’aient pas prévu leur existence. – Qu’ils ont pour objectif la conquête de l’État et les bénéfices qu’elle procure. – Qu’ils sont organisés comme des armées. – Conditions auxquelles ils peuvent obtenir la victoire. – Le corps électoral et les mobiles auxquels obéissent les catégories sociales qui le constituent. – Que chaque catégorie obéit à son intérêt particulier et immédiat, quand même cet intérêt est en opposition avec l’intérêt général et permanent de la nation. – Que chaque catégorie est représentée par un parti qu’elle oblige à servir à son intérêt particulier. – Que les partis ont, en outre, un intérêt commun, qui consiste à augmenter les attributions de l’État et les excite à étendre sa domination.
Aperçu des institutions politiques des États civilisés, au point de vue de la question de la paix ou de la guerre. – Les intérêts prédominants dans l’organisation politique de la Russie. – Qu’ils sont plutôt belliqueux que pacifiques. – L’Allemagne. Causes qui y maintiennent la préponderance de l’élément militaire: le danger du socialisme, la question de l’Alsace-Lorraine. – L’Angleterre. Circonstances qui ont favorisé le progrès de ses institutions. – Recrudescence du pouvoir de son aristocratie, déterminée par la Révolution française. – Tendances pacifiques de ses classes industrieuses. – Recul qu’elles ont subi depuis la guerre de 1870. – Nécessités de défense qu’impose à l’Angleterre le militarisme continental. – La France et ses révolutions politiques. – Garanties pacifiques résultant de la forme actuelle de son gouvernement. – Les deux catégories de républiques américaines. – Que dans l’ensemble du monde civilisé, la multitude vouée aux industries productives est intéressée à la paix, mais qu’elle ne possède nulle part le pouvoir de la maintenir.CHAPITRE V: LES GUERRES DES ÉTATS CIVILISÉS DEPUIS LA FIN DU XVIIIe SIÈCLE
Récapitulation des mobiles déterminants des guerres de l’ancien régime. – Pourquoi la guerre a subsisté sous le nouveau quoiqu’elle ai perdu sa raison d’être. – L’opposition immédiate d’intérêts entre les gouvernants et les governés. – Que cette opposition était atténuée par la perpétuité de possession du gouvernement de l’État. – Qu’elle a cessé de l’être depuis cette possession est devenue précaire. – Causes déterminantes des guerres de la Révolution française. – Nécessités qui subissaient les partis qui se succédaient au pouvoir. – Caractère économique des guerres de l’Empire. – Que les unes et les autres étaient suscitées par des intérêts particuliers et immédiats en opposition avec l’intérêt général et permanent de la nation. – Qu’il en a été ainsi de toutes les guerres qui se sont succédé depuis le commencement du siècle. – La guerre d’Orient. – La guerre d’Italie. – La guerre franco-allemande. – La guerre de la sécession américaine. – Que ces guerres ont été engagées sans que les nations qui ont payé les frais eussent été consultées et sans qu’elles eussent le pouvoir de les empêcher.CHAPITRE VI: LE BILAN DES GUERRES DES ÉTATS MODERNES. – LA PAIX ARMÉ
Le passif de l’état de guerre. – Difficulté de faire le compte des frais et dommages causés par la guerre. – Les pertes et les dépenses directes. – Les dommages indirects. – Accroissement progressif des dettes et des budgets des États civilisés depuis le commencement du siècle. – L’augmentation des effectifs militaires. – L’impôt du sang et la charge qu’il impose. – L’actif de l’état de guerre. – Débouché qu’il procure au personnel de la hiérarchie militaire et civile. – Que la multitude gouvernée n’en tire aucun profit appréciable. – Élévation progressive du risque de guerre et augmentation correspondante de l’appareil d’assurance de la paix armée. – Causes qui contribuent à aggraver ce risque. – La politique coloniale. – La politique protectionniste. – L’absorption des petits États par les grands. – Que la risque de guerre et les armements qu’il suscite sont portés actuellement à leur maximum.CHAPITRE VII: LES CHANCES DE PAIX ET LES RISQUES DE GUERRE
État actuel de l’Europe. – Les grandes puissances et les États secondaires. – Les États neutres. – Le Concert Européen. – Que le pouvoir de décider de la paix ou de la guerre est concentré entre les mains des grandes puissances. – Leur partage actuel en deux groupes. – Les chances de paix sous ce régime. – Chances provenant du risque de déspossession du gouvernement à la suite d’une guerre malheureuse, – de la situation financière des États, – de l’accroissement des frais de la guerre et des charges qu’il nécessite. – Insuffisance de ses freins pour arrêter la poussée des intérêts belliqueux. – Facilités que le développement du crédit apporte à l’action de ces intérêts. – Les banques transformées en trésors de guerre. – Le papier-monnaie. – Le service militaire obligatoire. -- Appréciation du pouvoir de résistance des intérêts pacifiques. – Que ces intérêts ne se sont pas accrus dans une proportion supérieure à celle des intérêts belliqueux. – En revanche, que les dommages causés par la guerre aux classes industrieuses se sont accrus en raison des progrès de l’industrie.CHAPITRE VIII: LES CHANCES DE PAIX ET LES RISQUES DE GUERRE (SUITE)
Que les dommages causés par la guerre, après avoir été simplement locaux, sont devenus généraux. – Perturbations que cause la guerre dans le marchés internationalisé des produits, du capital, et du travail. – Qu’elle est devenu une nuisance universelle, mais cette nuisance est inégale, ainsi que la force de résistance des intérêts pacifiques. – Que la paix trouve son appui le plus solide dans la classe capitaliste et, en particulier, chez les détenteurs des valeurs mobilières. – Que le partage des grandes puissances en deux groupes n’est qu’une garantie incertaine de la paix de l’Europe. – Que la paix n’est pas mieux assurée en Amérique et dans le reste du monde. – Que les classes intéressées à la permanence de la paix n’ont pas encore acquis la puissance nécessaire pour mettre fin à l’état de guerre.CHAPITRE IX: LES AUTRES FORMES DE L’ÉTAT DE GUERRE. – LE PROTECTIONNISME, L’ÉTATISME ET LE SOCIALISME
Modes divers de la conquête de la richesse. – Le protectionnisme. – Les dommages qu’il inflige aux consommateurs nationaux et aux producteurs étrangers. – Qu’il procède par voie de confiscation et que ses effets sont analogues à ceux de la guerre ordinaire. – Qu’il procure un bénéfice partiel et immédiat aux intérêts protégés aux dépens de l’intérêt général et permanent de la communauté civilisé. – L’Étatisme et le Socialisme. – Maux qu’ils causent et dangers dont ils menacent les sociétés. – Ce qui coûtent aux classes industrieuses ces différentes formes de l’état de guerre.CHAPITRE X: POSITION DU PROBLÈME DE LA PAIX. – COMMENT CE PROBLÈME PEUT ÊTRE RÉSOLU
Progrès qui ont rendu possible la solution du problème de la paix. – Comment la constitution d’un organisme collectif de garantie de la sécurité des nations supprimerait la plus grande partie du risque de guerre. – Que le droit de la guerre d’où ce risque procède a d’abord été absolu. – Servitudes et obligations qu’il imposait aux neutres. – Qu’il a été successivement limité sous l’influence de l’intérêt des neutres et des belligérants eux-mêmes. – Qu’il n’en a pas moins eu des effets de plus en plus nuisibles aux neutres. – Que la guerre ayant cessé d’être utile, ceux-ci ont acquis le droit d’intervenir pour l’empêcher. – Aperçu historique du droit d’intervention. – Qu’il s’est exercé d’abord pour maintenir l’équilibre des puissances. – La Sainte-Alliance. – Le Concert européen. – Deux modes d’application du droit d’intervention. – La Ligue des neutres. – L’association générale des États civilisés. – Conséquence de ce progrès: diminution énorme des frais de garantie de la sécurité extérieure des nations. – Pourquoi on ne peut s’attendre à sa réalisation prochaine.CHAPITRE XI: CONSÉQUENCES DE LA SUPPRESSION DU RISQUE DE GUERRE AU SEIN DE LA COMMUNAUTÉ CIVILISÉE. – CONCLUSION
Autres progrès résultant de la suppression du risque de guerre entre les peuples civilisés. – Limitation du droit souverain des gouvernements sur la vie et la propriété de leurs sujets. – Réforme devenue possible du système des impôts. – Rattachement des contributions à leur objet. – Suppression du régime de la sujétion. – Raison d’être historique de ce régime. – Pourquoi il a continué de subsister. – Conséquences de la levée des servitudes politiques qu’il impose. – Progrès moral résultant de la disparition des nécessités sur lesquelles se fondaient la raison d’État et ses pratiques. – Obstacles à la solution du problème de la paix. – Opposition de l’intérêt particulier et immédiat des classes gouvernantes avec l’intérêt général et permanent des nations. – Analogie de leur situation avec cette des ouvriers en présence de l’invention d’une machine nouvelle. – Comment leur opposition peut être et sera finalement vaincue. – Les deux periodes d’existence de la guerre. – Sa grandeur et sa décadence.III. – Appendice
I. – Du rôle politique des États secondaires.
II. – Le droit de la paix.
III. – Projet d’association pour l’établissement d’une ligue des neutres.
IV. – Comment on peut empêcher la guerre et désarmer la paix en Europe.
V. – Un syndicat de la paix. – À propos de la visite des marins russes en France.
VI. – L’assurance de la paix.
PARIS
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